Reporters Without Borders – La République islamique d’Iran a arrêté trois nouvelles femmes journalistes, portant à 16 le nombre de femmes journalistes détenues, alerte Reporters sans frontières (RSF). Au total, 55 journalistes ont été arrêtés pour des raisons liées à leur activité professionnelle depuis le début des manifestations en réaction à la mort de Mahsa Amini en septembre. Vingt-sept de ces journalistes sont toujours derrière les barreaux, tandis que les autres ont été libérés sous caution dans l’attente de leur jugement. RSF appelle les autorités iraniennes à libérer immédiatement les journalistes détenus et à abandonner toutes les charges qui pèsent sur eux.
Melika Hashemi, du quotidien en ligne Shahr News Agency, a été convoquée pour un interrogatoire à la tristement célèbre prison d’Evin le 21 janvier, mais après que la journaliste y fut entrée, tout contact avec elle a été perdu. Le lendemain matin, le 22 janvier, Mehrnoush Zarei et Saeede Shafiei l’ont rejointe en prison. Avec ces trois nouvelles arrestations en moins de 48 heures, le gouvernement iranien poursuit sa répression contre les femmes journalistes. Au total, 25 des 55 journalistes arrêtés depuis le début des manifestations le 16 septembre, suite à la mort de Mahsa Amini, sont des femmes.